Catherine, adhérente, raconte sa rencontre avec l’algo

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8 réponses

  1. Sandrine dit :

    Bonjour,
    Impression de lire à peu près mon histoire. Même si cela fait moins longtemps ( avril 2019) et si les causes ne sont pas exactement les mêmes (opération du pied). J’ai tout comme vu une peur terrible de rester comme cela. Pour le moment je passe ma vie dans mon fauteuil roulant ou avec mes deux béquilles. Mon petit garçon de 5 ans ne comprend pas pourquoi maman ne peut toujours pas marcher. Cela commence à peser sur notre vie de famille.
    Je vous souhaite beaucoup de courage et espère que les choses finiront par s’arranger.

  2. Bonjour,
    Cette nuit j’ai l’impression de revivre mon histoire en lisant le récit de l’accident de Catherine en juillet 2018. Moi c’etait un an plus tôt le 19 juullet 2017.
    Comme vous j’ai eu les 2 malléoles, le tibia et le péroné cassés, en tombant dans un escalier. J’ai été opérée en urgence à l’étranger et je suis restée 15 jours dans un hôpital allemand où personne ne parlait français. J’ai atrocement souffert pendant ces 2 semaines sans savoir exactement quelle opération j’avais subie. Le plâtre avait été enlevé au bout de 3 jours à l’hôpital parce que je hurlais de douleur. Je voyais seulement les innombrables points de suture sur ma jambe et mon pied. Quand j’ai été transportable, on m’a enlevé les points et j’ai bénéficié d’un rapatriement sanitaire en France par avion.
    Le 3 août, je me suis retrouvée chez moi avec des douleurs encore plus aiguës vu que je n’avais plus les médicaments de l’hôpital allemand. Mon médecin traitant m’a fait immédiatement transporter dans une clinique orthopédique française où j’ai découvert , sur la radio,11 vis, des plaques, des broches et un hautbanage. Le chirurgien français était effaré de voir cette “artillerie lourde” !
    Mon pied était déjà enraidi par l’algo en équin. Je ne pouvais plus poser mon pied à plat par terre et je souffrais nuit et jour.
    Le chirurgien français a dit que l’algoneurodystrophie passerait avec le repos et m’a renvoyée chez moi purement et simplement avec des antalgiques en attendant de réopérer. 7 semaines plus tard, j’ai subi une 2e opération. Là, on m’a enlevé la vis de syndesmodèse et une vis latérale qui menaçait de crever la peau.
    Cette 2e opération ne m’a apporté aucun soulagement des douleurs mais elle m’a permis d’être admise dans un centre de rééducation français prévu par le chirurgien français en post-op. Je suis restée 6 mois en fauteuil roulant puis 3 mois en déambulateur puis 6 mois en béquilles. Maintenant, après 2 ans et 3 mois, les grandes douleurs sont finies. Je peux marcher sans boiter mais le matériel me gêne pour me chausser autrement qu’en baskets et mon pied gonfle tous les soirs. En fin de journée, l’oedème de la cheville est douloureux mais rien à voir avec les horribles douleurs de l’algo !
    Donc le problème qui se pose ensuite c’est l’AMO. L’Ablation du Matériel d’Ostėosynthèse risque de me déclencher une nouvelle algoneurodystrophie. Alors que faire ?
    Je vais adhérer à votre association parce que je trouve que cette technique d’implant d’ostėosynthèse est très préjudiciable aux patients. Quand l’algo est enfin terminée au bout de 2 ans, on vous dit que l’AMO va peut-être redéclencher une algo….C’est un dilemme affreux !
    J’hésite à repasser sur le billard ou à garder mes implants métalliques qui sont potentiellement nocifs ( acier, nickel, chrome, cobalt ) et qui m’empêchent de porter des chaussures montantes ou des bottes, sans compter le préjudice esthétique des vis qui me déforment la cheville.

  3. Boison Loïc dit :

    Bonjour, opéré de la coiffe des rotateurs épaule droite fin 2016…je n’ai plus de mouvements actifs de mon épaule depuis ce jour avec douleurs XXL ! Je viens de voir un neurologue expert et après un énième examen il diagnostique « algodystrophie sévère » pas convaincu que je puisse récupérer…si quelqu’un peu m’aider au moins à comprendre ce qui a pu se passer durant l’intervention…cordialement

  4. Traba dit :

    Merci. C est vrai qu il en faut du courage….

  5. Paul dit :

    Bonjour, je tombe sur vos témoignages et je vous rejoins. Effectivement je confirme que vos douleurs ne sont pas dans votre tête. Moi même atteinte de SDRC du pied depuis six ans et demi j ai connu l enfer et c’est toujours d actualité aujourd’hui. Je suis passée par les mêmes douleurs effroyables. Pris en charge dans un centre anti douleur, les différentes thérapies ont échoué : blocs sympathiques, catheter péri nerveux pendant un an, stimulateur médullaire avec infection à staphylocoque doré, retrait. Nouvelle tentative un an après et mêmes problématiques.
    Aujourd hui, je suis sous morphiniques à fortes doses mais plus rien ne me soulage.
    Nouvelle expertise et déclaré inapte au travail. Donc je ne sais plus où je vais…
    J attends que la mort me soulage enfin.

  6. Adèle Dorigny dit :

    Bonjour,
    Vous avez tout mon soutiens, votre histoire est extrêmement sensible et touchante; je comprend tout à fait cette impression d’être un boulet pour les autres et de ne pas pouvoir s’inclure dans les activités des autres. Alors oui courage parce qu’il en faut c’est vrai !

  7. Favier dit :

    J’ai moi-même eut les 2 malléoles cassées + un métatarse. Après 8 mois je souffre de plus en plus !!! Impossible de marcher sans boiter et sans canne. La kiné ni fait rien ou si peu…j’en ai royalement marre !!! Quelqu’un peut-il me dire si la marche normale peut revenir sans problème ??? Svp merci

  8. taloc marie dit :

    Bonjour, comme Catherine je me suis blessée au bout de 3 jours en Ardèche, je me suis pris le pied dans des supports en ferraille qui servent à faire tenir des barrières lors du marché du dimanche. Résultat: double fracture de la cheville ouverte, fragments d’os sur le trottoir, opération dès le lendemain, gros plâtre pendant 6 semaines avec interdiction formelle de poser le pied par-terre, kiné toujours en Ardèche, séances compliquées. De retour dans la Manche, nouveau kiné qui détecte immédiatement une algo, le chirurgien me prescrit du lyrica pendant 1 an, bilan sanguin 378 gamma GT, j’arrête celui-ci les gamma baissent de 2 fois et demi. Tant pis douleurs, j’ai une plaque et une vis à me faire enlever, après plusieurs scintigraphies toujours algo et le radiologue a peur que j’en refasse une deuxième après opération. Bref, je suis en arrêt de travail depuis le mois de juillet 2019, je ne sais pas ce que je vais devenir sur le plan professionnel. Depuis je boîte et j’ai peur de descendre les escaliers et de tomber dans la rue! Cordialement et bon courage à tous.

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